vendredi 23 juillet 2010

Mardi 20 juillet ou le jour le plus fou

Un long silence. Barrington sonne le milieu de la tournée. Les habitudes sont installées, les relations établies, pas de grande surprise en perspective. À moins que…

Pas de suprise ? Si ce n’est… ce mardi d’une semaine sans ‘move’, qui restera dans les annales de Gifford.

Restant 2 semaines sur le site de Barrington, chacun se réjouissait de savourer des journées avec seulement deux spectacles en après-midi, laissant une bonne partie de la journée libre pour d’autres activités. Mais ce mardi, soudainement, un ordre implacable parcourut le site, aussi incroyable qu’impératif : il fallait déplacer le chapiteau ! Le chapiteau, ‘seulement’ le chapiteau, mais ‘tout’ le chapiteau, et sa backtent, ce qui signifie : démonter les gradins, décrocher les décors, déplacer tous les accessoires, décâbler les micros, enceintes et tout le réseau de diffusion sonore, et celui électrique… C’est la perplexité qui dominait.

La raison de cette décision soudaine : un quidam (dont il vaut mieux pour tous que l’identité demeure inconnue) aurait averti la compagnie de distribution d’électricité de la proximité du ‘big top’ avec la ligne à haute tension voisine. Un émissaire de cette compagnie privée a donc été dépêché sur les lieux pour constater le danger imminent de la situation, et exiger le déplacement immédiat de la tente principale et de sa dépendance attenante, le backstage.

Ce travail que nous accomplissons en deux fois, les lundis soirs, puis mardis matins, assez éprouvant et intense, a été accompli avec brio en environ 4 heures, à renfort de bras d’hommes forts (les garçons travaillant avec les chevaux étant disponibles, et des bras amis réquisitionnés pour l’occasion). Le montage et la réinstallation de tout le matériel furent achevés à 16h40, prêt pour le spectacle de 17h !… Nous avons donc, comme prévu sur le programme, effectué nos deux spectacles, très réussis d’ailleurs, puisque ‘The show must go on’. Le public n’y a vu que du feu. Seul témoin de cette aventure épuisante : les marques laissées par la sciures à l’emplacement de la piste, et quelques trainées vers la backtent.

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